AGIR AU PLUS VITE APRÈS UN RISQUE
Le Traitement Post Exposition ou TPE...C’est quoi ?
Si vous pensez avoir eu une relation sexuelle à risque, il existe un traitement d'urgence qui réduit le risque de contamination par le VIH.
Ce traitement post exposition (ou TPE) vise à détruire le virus du sida avant qu'il n’aie le temps de se développer dans l'organisme, il doit donc débuter très rapidement : si possible dans les 24h, au grand maximum dans les 72h. Au delà de ce délai, il ne sera plus prescrit par le spécialiste.
Une prise de risque c'est quoi ?
Il y a bien sûr les risques professionnels, mais nous parlerons ici des risques liés aux relations sexuelles, au partage de matériel lors de la consommation de produits par voie intraveineuse.
Un risque sexuel, cela peut être : une capote déchirée, une capote oubliée, un/une partenaire qui aborde sa séropositivité après une relation ou un accident de capote, un viol …
Les rapports anaux non protégés et la fellation avec éjaculation sont d'autres indications possibles de TPE. De même, lorsqu’il y a présence de sang ou de lésions, les risques sont augmentés.
Un risque lié à la consommation de produit par voie intraveineuse, cela peut être : le partage de seringues entre consommateurs,...
Vous pensez avoir pris un risque ?
Un premier réflexe : contacter dès que possible le service d'urgence d'un des hôpitaux du namurois qui disposent d’un kit de médicaments (CHR, Mont-Godinne). Les kits de médicaments sont également accessibles dans les centres de référence sida.
Si vous choisissez de d’abord contacter notre service, le Service de Santé affective, sexuelle et réduction des risques, l'écoutant fera avec vous une première évaluation du risque et pourra vous orienter vers le service d'urgence le plus accessible pour vous.
Une fois aux urgences, c'est avec le médecin infectiologue (ou le médecin urgentiste en lien avec l'infectiologue de garde) que vous évaluerez précisément ensemble le risque auquel vous avez été exposé et l'indication d'un éventuel traitement.
Se présenter aux urgences, ça se passe comment ?
A Namur, deux hôpitaux disposent des kits d’urgence (le CHR et Mont-Godinne). À votre arrivée aux urgences, inutile de donner les détails de la prise de risque à l'accueil . Evoquez simplement un accident d'exposition au VIH ainsi que le délai écoulé. Cette précision doit suffire pour voir un médecin rapidement, et cela 24 heures sur 24. Que ce soit le jour, la nuit, le week end, n’hésitez pas à demander que l’on contacte l’infectiologue de garde.
Un traitement long d'un mois
Si votre prise de risque justifie la prise d’un TPE, il devra être pris pendant 4 semaines sans interruption avec des contrôles sanguins et un suivi médical de 6 mois. Le TPE est gratuit même si vous n'êtes pas en ordre de mutuelle. Seuls les consultations et les frais médicaux divers (prises de sang par exemple) restent à votre charge.
Besoin d’un soutien pendant la période d’attente du résultat ou pour la prise des médicaments ?
Notre équipe est à votre disposition, prenez contact avec le 081/77 68 20
Quand sait-on si on est infecté ?
Il faut attendre quinze jours après la fin du traitement pour un premier contrôle. Si c'est négatif, le contrôle définitif n'est possible que deux mois après la fin du TPE. Le TPE n'est pas sans contraintes (durée, effets secondaires, consultations médicales...), mais c'est une solution d'urgence très utile si on agit vite.
Pendant toute la période de suivi (trois mois), continuez de vous protéger, ainsi que vos partenaires.
Et après 72h ?
Si la personne inquiète d’avoir pris un risque est hors délais (plus de 72 heures), que faire alors? Pensez à la consultation de dépistage, soit chez votre médecin traitant, soit dans notre centre de dépistage anonyme et gratuit si vous vivez à proximité de Namur (Il existe également des centres de dépistage à Liège, Charleroi, Bruxelles). Certains Centres de Planning réalisent également des tests de dépistage. Cela peut aussi être l’occasion de discuter, par exemple, de vos difficultés à utiliser le préservatif et de poser vos questions en toute confidentialité.
Si vous pensez avoir eu une relation sexuelle à risque, il existe un traitement d'urgence qui réduit le risque de contamination par le VIH.
Ce traitement post exposition (ou TPE) vise à détruire le virus du sida avant qu'il n’aie le temps de se développer dans l'organisme, il doit donc débuter très rapidement : si possible dans les 24h, au grand maximum dans les 72h. Au delà de ce délai, il ne sera plus prescrit par le spécialiste.
Une prise de risque c'est quoi ?
Il y a bien sûr les risques professionnels, mais nous parlerons ici des risques liés aux relations sexuelles, au partage de matériel lors de la consommation de produits par voie intraveineuse.
Un risque sexuel, cela peut être : une capote déchirée, une capote oubliée, un/une partenaire qui aborde sa séropositivité après une relation ou un accident de capote, un viol …
Les rapports anaux non protégés et la fellation avec éjaculation sont d'autres indications possibles de TPE. De même, lorsqu’il y a présence de sang ou de lésions, les risques sont augmentés.
Un risque lié à la consommation de produit par voie intraveineuse, cela peut être : le partage de seringues entre consommateurs,...
Vous pensez avoir pris un risque ?
Un premier réflexe : contacter dès que possible le service d'urgence d'un des hôpitaux du namurois qui disposent d’un kit de médicaments (CHR, Mont-Godinne). Les kits de médicaments sont également accessibles dans les centres de référence sida.
Si vous choisissez de d’abord contacter notre service, le Service de Santé affective, sexuelle et réduction des risques, l'écoutant fera avec vous une première évaluation du risque et pourra vous orienter vers le service d'urgence le plus accessible pour vous.
Une fois aux urgences, c'est avec le médecin infectiologue (ou le médecin urgentiste en lien avec l'infectiologue de garde) que vous évaluerez précisément ensemble le risque auquel vous avez été exposé et l'indication d'un éventuel traitement.
Se présenter aux urgences, ça se passe comment ?
A Namur, deux hôpitaux disposent des kits d’urgence (le CHR et Mont-Godinne). À votre arrivée aux urgences, inutile de donner les détails de la prise de risque à l'accueil . Evoquez simplement un accident d'exposition au VIH ainsi que le délai écoulé. Cette précision doit suffire pour voir un médecin rapidement, et cela 24 heures sur 24. Que ce soit le jour, la nuit, le week end, n’hésitez pas à demander que l’on contacte l’infectiologue de garde.
Un traitement long d'un mois
Si votre prise de risque justifie la prise d’un TPE, il devra être pris pendant 4 semaines sans interruption avec des contrôles sanguins et un suivi médical de 6 mois. Le TPE est gratuit même si vous n'êtes pas en ordre de mutuelle. Seuls les consultations et les frais médicaux divers (prises de sang par exemple) restent à votre charge.
Besoin d’un soutien pendant la période d’attente du résultat ou pour la prise des médicaments ?
Notre équipe est à votre disposition, prenez contact avec le 081/77 68 20
Quand sait-on si on est infecté ?
Il faut attendre quinze jours après la fin du traitement pour un premier contrôle. Si c'est négatif, le contrôle définitif n'est possible que deux mois après la fin du TPE. Le TPE n'est pas sans contraintes (durée, effets secondaires, consultations médicales...), mais c'est une solution d'urgence très utile si on agit vite.
Pendant toute la période de suivi (trois mois), continuez de vous protéger, ainsi que vos partenaires.
Et après 72h ?
Si la personne inquiète d’avoir pris un risque est hors délais (plus de 72 heures), que faire alors? Pensez à la consultation de dépistage, soit chez votre médecin traitant, soit dans notre centre de dépistage anonyme et gratuit si vous vivez à proximité de Namur (Il existe également des centres de dépistage à Liège, Charleroi, Bruxelles). Certains Centres de Planning réalisent également des tests de dépistage. Cela peut aussi être l’occasion de discuter, par exemple, de vos difficultés à utiliser le préservatif et de poser vos questions en toute confidentialité.
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